Aller au contenu

Ultra-Riches & Inégalités

De WikiRP


[Article rédigé avec ChatGPT ]

Si on est tout·te·s le riche ou le pauvre de quelqu'un d'autre, il y a quand même des définitions assez claires :

Définition :

Pauvreté : Indigence, manque des choses nécessaires à la vie.

Riche : Qui a beaucoup de fortune, qui possède de grands biens, de grandes richesses.

Ultra-riche : Se dit de quelqu’un d'extrêmement riche.

Seuil de pauvreté et de richesse :

Revenus médian = 2 147 €/mois

Seuil de pauvreté : 50 % du niveau de vie médian = 1 073 €/mois

Seuil de richesse : 2x revenus médian = 4 294 €/mois.

Ultra-riche : 0,1 % les plus aisés = 19 514 €/mois.

https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/tableau/30_RPC/31_RNP

https://www.inegalites.fr/A-quels-niveaux-se-situent-les-seuils-de-pauvrete-en-France

En bref :

Seuil de pauvreté à 1 102€ par mois en France, soit 14,6% des français·es.



Slogans cools :

- "Remplacer Bolloré par un appareil à raclette"

https://librairiesanstitre.com/products/edition-speciale-du-grand-soulagement-version-petit-format

- "L’amour de l’argent est la racine de tous les maux" Évangile selon Saint-Paul

https://contre-attaque.net/tag/slogans/



Accaparement des richesses

L'accumulation de richesses par une minorité ultra-fortunée est un facteur central de l’accroissement des inégalités économiques, de l’affaiblissement des services publics et de la concentration du pouvoir politique.

  • En 2022, le 1 % le plus riche détenait environ 38 % de la richesse mondiale, contre seulement 2 % pour la moitié la plus pauvre de l’humanité.[1]
  • Entre 1995 et 2021, la part du patrimoine mondial détenue par les milliardaires est passée de 1 % à plus de 3 %.[1]
  • Depuis 2015, le 1 % le plus riche a accumulé 33,9 billions de dollars, dont 6,5 billions pour les milliardaires — une somme suffisante pour éradiquer la pauvreté mondiale 22 fois.[2]
  • En France, les 10 % les plus riches possèdent 47 % du patrimoine national, tandis que les 10 % les plus pauvres n’en détiennent que 0,1 %.[3]
  • La part des revenus avant impôt captée par le 1 % le plus riche en France est passée de 7,7 % dans les années 1980 à 12,6 % en 2022.[4]

Impact des politiques récentes

Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, plusieurs réformes fiscales ont bénéficié de manière disproportionnée aux ménages les plus aisés :

  • Suppression de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et remplacement par un impôt sur la seule fortune immobilière, réduisant de plusieurs milliards d’euros la contribution des plus hauts patrimoines.[5]
  • Instauration d’un prélèvement forfaitaire unique (« flat tax ») de 30 % sur les revenus du capital, au lieu d’une imposition progressive.[6]
  • Réduction de l’impôt sur les sociétés, passant de 33,3 % à 25 %, profitant principalement aux grands groupes.[7]

Selon l’Observatoire des inégalités, ces mesures, combinées à une stagnation des salaires réels pour la majorité de la population, ont contribué à accroître les écarts de richesse et à faire progresser le patrimoine des plus riches à un rythme nettement supérieur à celui du reste de la population. Oxfam France souligne que, sur la période 2020-2023, les 5 milliardaires français les plus riches ont vu leur fortune augmenter de plus de 200 milliards d’euros, soit l’équivalent du budget annuel de l’hôpital public.[8]

La théorie du ruissellement : un leurre

La théorie selon laquelle la richesse accumulée par les plus riches « ruisselle » vers le reste de la population n’est confirmée par aucune étude empirique.

724.jpg
Le ruissellement, comment c'est sensé fonctionner, comment ça fonctionne.

Au contraire, des travaux du Fonds monétaire international (Ostry, Berg & Tsangarides, 2014) montrent qu’une concentration accrue des revenus en haut de l’échelle ralentit la croissance et accentue les inégalités, tandis qu’une redistribution plus importante favorise la stabilité économique.

La France a un haut niveau de prélèvements, mais ça inclut les cotisations sociales qui financent notre santé, notre éducation et nos retraites. Quand on regarde uniquement l’impôt sur le revenu, on est dans la moyenne. Et surtout, les très riches, eux, paient proportionnellement moins que les classes moyennes à cause d’un système fiscal favorable et de l’évasion fiscale.

Fraude et optimisation fiscale

Les grandes fortunes recourent à des stratégies légales (optimisation fiscale) et illégales (fraude fiscale) pour réduire fortement leurs contributions à l’impôt, souvent via des sociétés écrans, des montages financiers complexes ou le transfert de capitaux vers des juridictions à fiscalité faible ou inexistante.

  • Entre 80 et 100 milliards d’euros par an échappent à l’impôt en France selon Solidaires-Finances Publiques.
  • Environ 60 % du patrimoine financier des grandes fortunes est détenu dans des paradis fiscaux.[9]

Les plus pauvres paient proportionnellement plus d’impôts

En France, la fiscalité indirecte (notamment la TVA) pèse proportionnellement davantage sur les revenus modestes. Selon l’Observatoire français des conjonctures économiques, les 10 % les plus pauvres consacrent environ 20 % de leurs revenus à la TVA, contre moins de 10 % pour les 10 % les plus riches. En parallèle, la baisse de l’imposition sur le capital (suppression de l’ISF en 2018, instauration de la « flat tax » à 30 %) a réduit la contribution fiscale des plus hauts patrimoines.

L’argument de l’exil fiscal : largement exagéré

Les partisans d’une fiscalité plus faible sur les grandes fortunes avancent souvent la crainte d’un exil massif des riches. Or, les recherches de Gabriel Zucman et Thomas Piketty montrent que l’ampleur réelle de l’exil fiscal est limitée, et que la majorité des hauts patrimoines restent dans leur pays, même en cas de hausse d’impôt. Les données de la Direction générale des finances publiques indiquent que la suppression de l’ISF n’a pas entraîné de retour massif d’exilé·es fiscaux, mais a réduit la contribution fiscale des plus riches de plusieurs milliards d’euros par an.

Conséquence : ce système renforce l’injustice fiscale : les ménages modestes contribuent proportionnellement plus à l’effort collectif, tandis que les plus riches bénéficient d’un système fiscal favorable et échappent en grande partie à l’impôt.

Impact environnemental disproportionné

Les plus riches ont un impact environnemental largement supérieur au reste de la population.

  • Le 1 % le plus riche émet autant de CO₂ que les 66 % les plus pauvres.[10]
  • L’empreinte carbone d’un·e milliardaire peut être un million de fois supérieure à celle d’une personne moyenne.[11]

Conséquence : aggravation du dérèglement climatique, tout en échappant à ses conséquences directes grâce à des moyens privés de protection.

Captation du pouvoir démocratique

La concentration extrême de richesses ne s’arrête pas aux yachts et aux résidences secondaires. Elle s’étend à l’essence même de la démocratie : les ultra-riches préfèrent acheter le gouvernement plutôt que de se contenter d’y participer.

  • Financement massif de campagnes électorales, de think tanks et de fondations soi-disant « indépendantes », qui, par magie, défendent toujours des réformes favorables aux grandes fortunes.
  • Rachat ou contrôle direct de médias influents (par exemple Bolloré en France, Elon Musk avec X/Twitter, ou la famille Koch aux États-Unis), permettant de modeler l’opinion publique et de désigner des boucs-émissaires emblématiques : les migrant·e·s, les chômeur·euse·s ou les syndicalistes.
  • Influence directe sur les politiques fiscales, sociales et environnementales. On parle souvent de « simplifier la fiscalité » — pour traduire : débarrassez-nous de l’impôt sur le capital. On vend « l'innovation » — pour dire : privatiser les gains, socialiser les pertes.

« Les ultra-riches ont réussi à convaincre une partie des classes moyennes que le problème, c’était les pauvres… pendant qu’eux s’enrichissent grâce au travail de tous. »

Pour illustrer ce mécanisme absurde avec dérision, ce court-métrage militant vaut le détour : Jeu de Société (court métrage des Parasites)

Conséquence : On se retrouve avec une démocratie de vitrine, dont les ficelles sont tirées dans l’ombre par une poignée d’oligarques. Institutions vidées de leur pouvoir réel, multiplication des conflits d’intérêts et perte de confiance citoyenne : voter devient plus une scénographie que la vraie possibilité d’influer sur son avenir.

Spéculation et inflation des biens essentiels

Les ultra-riches investissent dans des secteurs stratégiques, ce qui entraîne des hausses de prix.

  • Acquisition massive d’immobilier, de terres agricoles et de ressources naturelles.
  • Incidence sur les prix du logement et des denrées alimentaires.

Conséquence : augmentation du coût de la vie et précarisation des classes populaires.

🔥 COMMENT SE DÉBARRASSER DES ULTRA-RICHES

(...sans tirer, mais en frappant là où ça fait mal : leur pouvoir.)

1. Exproprier pacifiquement mais massivement

Fermes, châteaux, yachts, médias, multinationales, fonds d’investissement : tout ce qui dépasse un seuil de propriété collective admissible redevient bien commun.

Pas de confiscation arbitraire : simple réajustement post-cambriolage légal de plusieurs siècles.

2. Guillotiner les fortunes (fiscalement parlant)

  • À partir de 10 millions d'euros : taxe de 90 % sur la fortune.
  • Au-delà du milliard : saisie automatique, sans pleurs ni Rolex.
  • Bonus : interdiction du statut de milliardaire — considéré comme incompatible avec une société démocratique.

3. Désintoxiquer les imaginaires

Brûler symboliquement le classement Forbes 500 — cette liste annuelle où l’on célèbre comme des héros des individus dont le principal exploit est d’avoir accumulé plus d’argent qu’ils ne pourraient jamais dépenser en mille vies. Démonter le mythe du « self-made-man » : derrière chaque fortune se cachent des héritages bien garnis, des exonérations fiscales, des ouvriers sous-payés, des marchés truqués et, parfois, un petit coup de pouce des paradis fiscaux.

Rappel pédagogique : Bernard Arnault ne fait pas de pain. Il ne fabrique pas non plus les sacs, les bouteilles de parfum ou les chemises qu’il vend. Ce sont des milliers de salarié·es, souvent précarisé·es, qui produisent la valeur, pendant qu’il encaisse la marge et optimise ses impôts. D'ailleurs, il n'optimise pas ses impôts, il a des gens payés pour le faire à sa place.

Ce renversement de perspective est essentiel : On n’a pas besoin de milliardaires, ils ont besoin de nous. Sans main-d’œuvre, pas de production. Sans clients, pas de profits. Sans infrastructures publiques financées par nos impôts (routes, écoles, recherche, santé), pas d’empire du luxe ni de multinationales florissantes.

En réalité, la « réussite individuelle » des ultra-riches repose sur une immense coopération collective… qu’ils s’emploient à invisibiliser, tout en nous expliquant qu’« il suffit de travailler dur » pour réussir comme eux. Un discours pratique : il détourne la colère populaire vers celles et ceux qui n’ont rien, plutôt que vers celles et ceux qui ont tout.

« Les ultra-riches ont réussi à convaincre une partie des classes moyennes que le problème, c’était les pauvres… pendant qu’eux s’enrichissent grâce au travail de tous. »

Inspiré des travaux de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon sur la manipulation idéologique des élites économiques.

4. Rendre impossible leur survie sociale

  • Interdiction de la concentration médiatique : un média = une voix = aucun oligarque.
  • Cartes d’identité économique pour les grandes fortunes, traçables et publiquement consultables.
  • Droit de veto populaire sur tout achat supérieur à 1 million.

5. Faire de la richesse extrême un problème public

Comme une fuite de pétrole ou une bactérie résistante :

Quand quelqu’un accumule plus que ce que 10 000 personnes peuvent produire en une vie, ce n’est plus de la réussite : c’est une pathologie.

6. Préparer la fête de l’après

Après la chute : redistribution joyeuse.

Logements pour tou·tes. Coopératives partout. Économie décentralisée. Imaginaires décolonisés.

Fin du capitalisme de connivence, début de la décence.

Sources

En lien avec le sujet

Dans cet article