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« Ultra-Riches & Inégalités » : différence entre les versions

De WikiRP
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La théorie selon laquelle la richesse accumulée par les plus riches « ruisselle » vers le reste de la population n’est confirmée par aucune étude empirique.   
La théorie selon laquelle la richesse accumulée par les plus riches « ruisselle » vers le reste de la population n’est confirmée par aucune étude empirique.   
Au contraire, des travaux de l’[https://www.imf.org Fonds monétaire international] (Ostry, Berg & Tsangarides, 2014) montrent qu’une concentration accrue des revenus en haut de l’échelle ralentit la croissance et accentue les inégalités, tandis qu’une redistribution plus importante favorise la stabilité économique.
Au contraire, des travaux de l’[https://www.imf.org Fonds monétaire international] (Ostry, Berg & Tsangarides, 2014) montrent qu’une concentration accrue des revenus en haut de l’échelle ralentit la croissance et accentue les inégalités, tandis qu’une redistribution plus importante favorise la stabilité économique.
La France a un haut niveau de prélèvements, mais ça inclut les cotisations sociales qui financent notre santé, notre éducation et nos retraites. Quand on regarde uniquement l’impôt sur le revenu, on est dans la moyenne. Et surtout, les très riches, eux, paient proportionnellement moins que les classes moyennes à cause d’un système fiscal favorable et de l’évasion fiscale.


=== L’argument de l’exil fiscal : largement exagéré ===
=== L’argument de l’exil fiscal : largement exagéré ===

Version du 10 août 2025 à 12:46


[Article rédigé par ChatGPT]

Accaparement des richesses

L'accumulation de richesses par une minorité ultra-fortunée est un facteur central de l’accroissement des inégalités économiques, de l’affaiblissement des services publics et de la crise démocratique.

  • En 2022, le 1 % le plus riche détenait environ 38 % de la richesse mondiale, contre seulement 2 % pour la moitié la plus pauvre de l’humanité.[1]
  • Entre 1995 et 2021, la part du patrimoine mondial détenue par les milliardaires est passée de 1 % à plus de 3 %.[1]
  • Depuis 2015, le 1 % le plus riche a accumulé 33,9 billions de dollars, dont 6,5 billions pour les milliardaires — une somme suffisante pour éradiquer la pauvreté mondiale 22 fois.[2]
  • En France, les 10 % les plus riches possèdent 47 % du patrimoine national, tandis que les 10 % les plus pauvres n’en détiennent que 0,1 %.[3]
  • La part des revenus avant impôt captée par le 1 % le plus riche en France est passée de 7,7 % dans les années 1980 à 12,6 % en 2022.[4]

Fraude et optimisation fiscale

Les grandes fortunes recourent à des stratégies légales (optimisation fiscale) et illégales (fraude fiscale) pour réduire fortement leurs contributions à l’impôt, souvent via des sociétés écrans, des montages financiers complexes ou le transfert de capitaux vers des juridictions à fiscalité faible ou inexistante.

  • Entre 80 et 100 milliards d’euros par an échappent à l’impôt en France selon Solidaires-Finances Publiques.
  • Environ 60 % du patrimoine financier des grandes fortunes est détenu dans des paradis fiscaux.[5]

Les plus pauvres paient proportionnellement plus d’impôts

En France, la fiscalité indirecte (notamment la TVA) pèse proportionnellement davantage sur les revenus modestes. Selon l’Observatoire français des conjonctures économiques, les 10 % les plus pauvres consacrent environ 20 % de leurs revenus à la TVA, contre moins de 10 % pour les 10 % les plus riches. En parallèle, la baisse de l’imposition sur le capital (suppression de l’ISF en 2018, instauration de la « flat tax » à 30 %) a réduit la contribution fiscale des plus hauts patrimoines.

La théorie du ruissellement : un leurre

La théorie selon laquelle la richesse accumulée par les plus riches « ruisselle » vers le reste de la population n’est confirmée par aucune étude empirique. Au contraire, des travaux de l’Fonds monétaire international (Ostry, Berg & Tsangarides, 2014) montrent qu’une concentration accrue des revenus en haut de l’échelle ralentit la croissance et accentue les inégalités, tandis qu’une redistribution plus importante favorise la stabilité économique.

La France a un haut niveau de prélèvements, mais ça inclut les cotisations sociales qui financent notre santé, notre éducation et nos retraites. Quand on regarde uniquement l’impôt sur le revenu, on est dans la moyenne. Et surtout, les très riches, eux, paient proportionnellement moins que les classes moyennes à cause d’un système fiscal favorable et de l’évasion fiscale.

L’argument de l’exil fiscal : largement exagéré

Les partisans d’une fiscalité plus faible sur les grandes fortunes avancent souvent la crainte d’un exil massif des riches. Or, les recherches de Gabriel Zucman et Thomas Piketty montrent que l’ampleur réelle de l’exil fiscal est limitée, et que la majorité des hauts patrimoines restent dans leur pays, même en cas de hausse d’impôt. Les données de la Direction générale des finances publiques indiquent que la suppression de l’ISF n’a pas entraîné de retour massif d’exilé·es fiscaux, mais a réduit la contribution fiscale des plus riches de plusieurs milliards d’euros par an.

Conséquence : ce système renforce l’injustice fiscale : les ménages modestes contribuent proportionnellement plus à l’effort collectif, tandis que les plus riches bénéficient d’un système fiscal favorable et échappent en grande partie à l’impôt.

Impact environnemental disproportionné

Les plus riches ont un impact environnemental largement supérieur au reste de la population.

  • Le 1 % le plus riche émet autant de CO₂ que les 66 % les plus pauvres.[6]
  • L’empreinte carbone d’un·e milliardaire peut être un million de fois supérieure à celle d’une personne moyenne.[7]

Conséquence : aggravation du dérèglement climatique, tout en échappant à ses conséquences directes grâce à des moyens privés de protection.

Captation du pouvoir démocratique

La concentration extrême de richesses permet une influence déterminante sur la vie politique et médiatique.

  • Financement important de campagnes électorales, de think tanks et de médias (ex. : Bolloré, Musk, Koch…).
  • Influence directe sur les politiques fiscales, sociales et environnementales, souvent au détriment de l’intérêt général.

Conséquence : affaiblissement des institutions démocratiques, multiplication des conflits d’intérêts.

Spéculation et inflation des biens essentiels

Les ultra-riches investissent dans des secteurs stratégiques, ce qui entraîne des hausses de prix.

  • Acquisition massive d’immobilier, de terres agricoles et de ressources naturelles.
  • Incidence sur les prix du logement et des denrées alimentaires.

Conséquence : augmentation du coût de la vie et précarisation des classes populaires.

En résumé

En accaparant les ressources, en contournant la solidarité fiscale, en polluant massivement et en influençant la démocratie, les ultra-riches constituent un obstacle majeur à l’intérêt général.

🔥 COMMENT SE DÉBARRASSER DES ULTRA-RICHES

(...sans tirer, mais en frappant là où ça fait mal : leur pouvoir.)

1. Exproprier pacifiquement mais massivement

Fermes, châteaux, yachts, médias, multinationales, fonds d’investissement : tout ce qui dépasse un seuil de propriété collective admissible redevient bien commun.

Pas de confiscation arbitraire : simple réajustement post-cambriolage légal de plusieurs siècles.

2. Guillotiner les fortunes (fiscalement parlant)

  • À partir de 10 millions d'euros : taxe de 90 % sur la fortune.
  • Au-delà du milliard : saisie automatique, sans pleurs ni Rolex.
  • Bonus : interdiction du statut de milliardaire — considéré comme incompatible avec une société démocratique.

3. Désintoxiquer les imaginaires

Brûler les Forbes 500. Démonter les discours du « self-made-man ». Rappeler que Bernard Arnault ne fait pas de pain.

On n’a pas besoin de milliardaires, ils ont besoin de nous.

4. Rendre impossible leur survie sociale

  • Interdiction de la concentration médiatique : un média = une voix = aucun oligarque.
  • Cartes d’identité économique pour les grandes fortunes, traçables et publiquement consultables.
  • Droit de veto populaire sur tout achat supérieur à 1 million.

5. Faire de la richesse extrême un problème public

Comme une fuite de pétrole ou une bactérie résistante :

Quand quelqu’un accumule plus que ce que 10 000 personnes peuvent produire en une vie, ce n’est plus de la réussite : c’est une pathologie.

6. Préparer la fête de l’après

Après la chute : redistribution joyeuse.

Logements pour tou·tes. Coopératives partout. Économie décentralisée. Imaginaires décolonisés.

Fin du capitalisme de connivence, début de la décence.

Sources complémentaires

  1. 1,0 et 1,1 Chancel et al., World Inequality Report 2022, World Inequality Lab, lien
  2. Oxfam, Inequality Inc., Rapport 2025, lien
  3. Inégalités de richesse – Wikipédia
  4. Le Monde, Who’s rich in France?, 6 juin 2024, lien
  5. Zucman, Gabriel, La richesse cachée des nations, Seuil, 2013. lien
  6. Oxfam, Climate Equality: A planet for the 99%, 2023
  7. Oxfam, Carbon Billionaires, 2022